Ce sont toutes les robes qui portent une panachure, c’est-à-dire des taches blanches. On les dit pie, aussi.
Toutes les robes peuvent avoir une variante avec une panachure plus ou moins étendue.
Génétiquement, pour expliquer la présence de blanc, il suffit d’ajouter à l’action des gènes des séries précédentes celles des gènes de la série S, qui sont des gènes dominants.
Presque tous les chihuahua ont ce gène. Même ceux qui sont noirs ou chocolats ou charbonnés avec du sable ont souvent un peu de blanc sur le bout des pattes, la pointe de la queue blanche, une cravache blanche sur le poitrail ou similaire.
On en distingue quatre degrés qui sont, par ordre de dominance décroissante
- « S » (absence de blanc),
- « si » « irish spotting », (très peu de blanc), donne une plus grande répartition de blanc, généralement de 10 à 25%. Le blanc dans cette variante est toujours présent sur la tête, le cou, la poitrine, les pattes et la queue
- « sp » (équilibre des plages blanches et colorées), donne 30 à 75% de blanc ; il s’agit du blanc tacheté
- « sw » (blanc envahissant). présente plus de 90% de blanc
Toutes les panachures intermédiaires entre ces quatre types sont possibles grâce à l’action de gènes modificateurs. En pratique cela veut dire que l’on peut sélectionner assez facilement une certaine proportion de blanc dans la robe, voire une certaine forme de tâches. À l’extrême, on peut sélectionner des chiens blancs à partir du génotype « sw. sw », comme cela s’est fait en race Coton de Tuléar.